lundi 23 avril 2012

François Hollande en tête du premier tour à Joinville-le-Pont

Les Joinvillais ont exprimé leur aspiration au changement. Comme dans toute la France, François Hollande l’a emporté lors du premier tour des élections présidentielles avec  2 831 voix (30,96 % des suffrages). Le président sortant, Nicolas Sarkozy, arrive en deuxième position avec 2 796 voix (30,58 % des suffrages). 
 


Le recul attendu s’est donc confirmé. Lors du premier tour des présidentielles de 2007, Nicolas Sarkozy, arrivé en tête, avait obtenu 3 463 voix (35, 2 % des suffrages) à Joinville-le-Pont.  Cinq ans plus tard, il a perdu la confiance de 665 électeurs et ne parvient pas à sauvegarder la première place qu’il appelait jusqu’au bout de ses vœux. Avec 248 voix supplémentaires, François Hollande, lui, a amélioré le score de Ségolène Royal en 2007, ce qui lui permet de faire la course en tête.

Le « troisième homme » de cette élection à Joinville-le-Pont n’est pas une femme puisque Jean-Luc Mélanchon a réussi à convaincre 1 007 électeurs (11,1 %). Pour mémoire, Marie-Georges Buffet (Parti communiste français) n’avait rallié que 132 électeurs à sa candidature en 2007. Marine Le Pen, qui est arrivée en troisième position au niveau national, a recueilli 968 voix (10,59 %) alors que son père n’avait réussi à convaincre que 674 Joinvillais en 2007.

L’effondrement le plus notable à Joinville-le-Pont est celui de François Bayrou, qui avait obtenu 2 152 voix (21,9 %) en 2007 et  n’a convaincu que 974 électeurs (10,65 %) cinq ans plus tard. En queue de peloton, on retrouve la candidate écologiste Eva Joly avec 309 voix (3,38 %), le souverainiste Nicolas Dupont-Aignan avec 140 voix (1,53 %), le candidat du NPA Philippe Poutou avec 68 voix (0,74 %) et la candidate de Lutte ouvrière Nathalie Arthaud avec 28 voix (0,31 %). Le folklorique Jacques Cheminade parvient malgré tout à rassembler sur son nom les votes de 22 Joinvillais (0,24 %)...

L’abstention, que l’on craignait forte, s’était élevée à 16,1 % en 2007 et se situe à 22,5 % cinq ans plus tard. Rendez-vous le 6 mai !

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